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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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8 décembre 2007

Sol, Mi, La Do (sextine)

Il se laissait dorloter  en jouant au rami sous un parasol,
Et dodelinait en écoutant un air de flûte de son ami,
Venu le rejoindre par le train bleu, sans plus de tralala.
Il l’avait sollicité, car le blues lui était tombé sur le dos.
Lassé, laminé, dominé par la douleur de l’ado
Il ne savait même pas se latéraliser dans sa pratique de l’aïkido

Bien sûr, il avait voulu être reconnu avec l’aïkido,
Lui, arrivé de Douala, qui découvrait en France le parasol
Il avait appris à lacer des chaussures, le bel ado,
A solliciter même un prélat qu’il aurait voulu ami,
Pour se documenter, afin de ne se mettre personne à dos
Il aurait voulu être quelqu’un sans ennemi, sans tralala.

Mais il apprit bien vite qu’il faut parfois faire du tralala,
Et même des falbalas en plus du reconnu « aïkido »
Pour sortir de son sous-sol, avec son sac à dos
Et parvenir à contempler le ciel azur sous un parasol
Grâce à l’autre étranger de Fiesole devenu un ami,
Qui, dans la même rue, s’était reconnu comme au semblable ado

Ils s’étaient partagé une rissole comme le font les ados
Ce qui avait permis de solidifier leur rencontre sans tralala,
Et, ensemble, ils avaient mitigé leur situation entre amis
En s’inscrivant tous deux aux cours gratuits d’aïkido
Pour se mirer ensuite dans l’eau pastel près du parasol
Où dos à dos, ils répétaient un air de blues en affûtant le dos

A demi rassuré, et inlassablement ils solfiaient les dos.
Il grandissait, il ne se minait plus, ce bel ado
Il décidait de solder tous ses bleus à l’âme sous le parasol
De mitonner quelques vers et poèmes de la rue sans tralala
Il poursuivait avec entrain l’aïkido
Qui lui avait fait rencontrer son seul ami.

Il est bon d’avoir un véritable ami
Qui vole à votre secours quand se courbe votre dos
Qui vous entraîne d’un air martial vers l’aïkdo
Qui vous aide à sortir de votre complaisance d’ado
Qui est si naturel, sans fard, sans tralala
Et qui, pour contempler le bleu de la nuit, ferme votre parasol.

Françoise C.

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