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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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27 janvier 2008

L’attraction du village.

Line et Gegeai habitent dans la ville de Sarmon, située en Alsace. Ils ont acheté une parcelle de terrain et construit une petite maison. Mais hélas Gégeai qui est un « ticheur » a perdu  beaucoup d’argent et a dû la mettre en gage, à la grande rage de Line. Celle-ci, à la droite du perron, derrière un parterre de fleurs où fleurissaient des fleurs, avait construit une volière habitée par de nombreux oiseaux et le matin, ce n’était que des cuicuis, des houhous, des coucous. C’était un peu assourdissant. Parmi eux j’avais remarqué un oiseau dont je ne connaissais pas le nom. J’avais feuilleté diverses planches dans des dictionnaires différents, mais il ne ressemblait à aucun d’eux. Sa grande queue le faisait vaguement ressembler soit à un colure soit à une veuve, soit à un coliou à nuque bleu. Sur sa tête, il avait des aigrettes comme le paradies sifilet. Ses pattes étaient longues comme celles de la cigogne, sa tête et son cou le faisaient ressembler à un faisan. Avant que Line et Gégeai « le ticheur » ne partent, il faudra que je le prenne en photo pour l’immortaliser.

Line et Gégeai sont partis, la volière vide, les fleurs fanées.

Or un soir que j’errais sur leur terrain (je suis SDF) et que je m’apprêtais à aller dormir à l’abri, dans la volière, quelle ne fut pas ma surprise d’y voir l’oiseau unique, mi-veuve, mi-colure ; il y avait entre ses pattes un bébé, un vrai. Tout à coup, je pensais à la légende des cigognes qui apportent les bébés. Je pris mon polaroïd, fis une photo et courus au centre social le plus proche. L’oiseau unique avait certainement les meilleures intentions du monde, peut-être s’était-il pris pour une cigogne ? Par chance un employé était encore là, il faisait sans doute des heures supplémentaire dans le cadre de la nouvelle loi ! Il me suivit après avoir passé un coup de fil aux journalistes. Et c’est ainsi que je parus en photo dans le journal avec l’oiseau unique et le bébé.

Plus tard je sus que l’oiseau l’avait ravi à l’affection de ses parents alors qu’il faisait des « cuicui », des « houhou » dans son landau dans leur jardin. Qu’est-ce qui s’était passé dans la tête de cet oiseau unique ? Heureusement que ce soi-là, moi, j’avais toute ma tête, ce qui n’est pas toujours le cas. Et maintenant, il ne me quitte plus juché sur mon épaule. Nous sommes l’attraction du village.

Françoise Maddens

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