ELOGE DE L’AUTRE, Le Printemps es poètes, Françoise C.
Acrostiche d’ELOGE, Françoise C.
Etonnement du paysan qi admirait les rimes de Baudelaire,
L’imaginaire et l’harmonie des mots empreints de nostalgie,
Oh ! comme j’aimerais avoir ton intelligence et la compétence de ce poète
Grâce à ses lignes, ma sensibilité se révèle ainsi que mon mal-être,
Ecoute-moi, poète, ton amitié, ta fidélité me sont précieuses.
Acrostiche d’AUTRE, Françoise C.
Avoir, après quelque étonnement, l’envie de lever le mystère,
Une fois la parole échangée, tu nourrissais déjà mon imaginaire,
Ta qualité d’écoute, de sensibilité, d’intelligence, de tolérance.
Réjouissant mon âme d’inconnue de toi, que je croyais déjà connaître,
Et cet autre que tu étais me devint précieux : ce fut une rencontre prometteuse de fidélité et d’amitié
ELOGE DE L’AUTRE, Françoise C. sur l’air de « La truite » de Schubert
Il danse la sarabande
Pour ne pas prendre racine
Qui compte-t-il rencontrer ?
Ce bel inconnu blond et soigné ?
Il danse la sarabande
Avant d’être fait comme un rat,
Il va n’y voir que du bleu
Si je sais lui sourire… et
Cueillir le bleu du ciel dans ses yeux clairs.
Il danse la sarabande
Mon regard franc lui fait peur ?
L’effet de surprise, puis de curiosité survient,
Nous ne sommes déjà plus dans l’anonymat.
Il danse la sarabande
Avant d’être fait comme un rat.
Il est beau, il est distingué, mon inconnu.
On se regarde, on se bouscule, on se touche,
Et on se serre l’un contre l’autre
Avant, enfin, de nous décliner notre identité.
A présent, nous sommes faits comme des rats bleus,
Tous les deux, les inconnus de l’avenue,
Près du croisement des solitaires.