20 avril 2009
CuiSine amoureuse pour Vénus et Dyonisos
Cuisine amoureuse… pour Vénus et Dyonisos.
Le goéland s’était égaré dans le Haut Var et se posa dans un champ de potirons otrange, pardon orange, qu’il transforma de son bec en purée onctrueuse, pardon onctueuse.
Ce champ entouré d’oliviers, n’offrait pas encore ses fruits noirs et gorgés d’amertume à transformer en tapenade, marmelade d’olives qui précéderaient avec bonheur des moules à l’armoricaine du Bassin de Thau.
Soudain, il dressa l’oreille…. Je veux dire qu’il pencha la tête et agita ses ailes…
Une musique harmonieuse et gaie s’élevait d’un vignoble voisin où s’agitaient de nombreux personnages.
Stupéfaction !!! … Il aperçut Dyonisos revêtu de feuilles de vigne couleur épinards et de tomates jaune-vert parsemées d’églantine roses. Sur sa tête il avait coiffé un bibi jaune couleur safran.
L’amour de sa vie, la belle et renommée Vénus, sa doucette turquoise, lui avait préparé sur un feu de sarments de vigne une écuelle de soupe aux radis succulente qu’ils partageraient avec leurs invités.
Vêtue d’un paréo multicolore couleur ratatouille, coiffée d’un chapeau églantine entourée d’endives roses, elle offre aux spectateurs, à l’entr’acte, une danse du ventre égyptienne qui ravit les auditeurs.
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