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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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12 février 2013

Les orques

C’est avec orgueil que chaque année Falicon organise sa fête de l’œillet. On y rencontre moult personnes : certains ont une tonsure, d’autres un tricot bariolé ; on y croise parfois des avaleurs de feu mais jamais d’orque ! Mais pourquoi donc ?

On pourrait installer une grande rotonde avec un bassin et tous les attributs de la mer où ils s’ébattraient. Bien sûr sa validité ne serait que le temps de la Fête et une super-remorque serait nécessaire à cette installation. On pourrait y ajouter des pétoncles et même des tritons qui feraient le régal de mes orques.

Pour varier les plaisirs et attirer un public différent, on pourrait, une autre année, faire une ovalie qui démontrerait la force des joueurs, une force en béton parait-il et puis on pourrait faire venir une actrice bien connue (mais laquelle ?) ou organiser un concours de valses. Et pourquoi pas un défilé de bachibouzouks en babouches ? ça changerait un peu des réalisations pleines de licornes, libellules et hippocampes. On pourrait réaliser un mini-hippodrome coloré par les œillets ou des éventails bariolés ! Cela créerait l’événement et renouvellerait la fête de l’oeillet de Falicon, petite cité connue des hauts de Nice, même par la reine Victoria qui venait y prendre le thé. Y rêva-t-elle d’orques, de fourmis ? De mettre de l’ordre dans tout le fourbi des possessions britanniques où l’on pouvait trouver aussi bien des mygales que des myrobolans et même des bleuets et cela grâce aux ordres donnés à sa bleusaille.

Mais revenons à nos orques qui feraient la joie des petits et des grands qui pourraient les nourrir en se servant de poissons gardés dans des frigidaires. Cela ressemble bien sûr à une farce car à Falicon où ne pousse aucun robinier, où il n’y a aucun dojo, où les africains ne sont pas légion, où peut-être vivent quelques garces, c’est la fête de l’œillet et rien d’autre.

On ne vient pas là pour un enrobage festif quelconque mais pour la joliesse des réalisations du village, des paysages. On peut y apprécier aussi le fricot dans les rares restaurants. C’est un joli village perché, coloré, fleuri en toutes saisons, calme hors la fête de l’œillet.

Et, si vous voulez voir des orques, changez de lieu, d’ambiance. Mais osez au moins une fois Falicon, hissez-vous jusqu’à ce village, vous ne serez pas déçus !
05/02/2013 Anne G.

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