J’applaudis des deux mains

Dialogue sketch –  Séance 19 – Les mains -11/6/2014-G3

-        Habiter ce joyau vert amande entouré d’oliviers, ce joli mas provençal, j’applaudis des deux mains ! D’accord, mais si tu le compares à un gratte-ciel, ce joyau est petit, il a la taille d’un nain !

-        Il m’a fallu un grand nombre de mains pour l’installer, qu’il soit cosy avec tout le confort que nécessite une jolie maison.

-        Peut-être y minciras-tu, si tu y convies, tendre comme tu es, et avec amour, ta maman qui a la main sur le cœur !

-        Oui, c’est certain bien qu’elle ait aussi une main de fer dans un gant de velours. Elle s’y épanouira grâce au parfum des fleurs de mai car elle a aussi la main verte !

-        Pourtant je l’ai déjà vue se dresser rouge de colère comme une carotte….. et alors elle me hérisse le poil…

-        Tu oublies sa manière raffinée d’enfiler ses gants : quelle élégance alors !

-        Tu ne cesses de l’aimer et de l’admirer.

-        Tu ne peux imaginer comme c’est doux de manifester sa tendresse par des caresses… J’aime toucher sa peau.

-        Je reconnais que tu es brillant dans ta façon d’exprimer la douceur des caresses sur une peau de velours.

-        Lorsque je t’observe j’ai le droit de penser que ton maintien est inégalé !

-        Eh ! dans la vie, il faut avoir du maintien ! Savoir se pencher d’une manière polie avec courtoisie pour un baise-main.

-        Et aussi savoir accepter d’entendre crier cet incorrigible bavard venu tout droit de sa jungle natale, le mainate favori de ta mère !

-        Laisse les vivre de manière réaliste au présent, maintenant et demain.

-        Peut-être préfères-tu lire et déchiffrer l’écriture souple du parchemin ; un artiste a su y peindre de manière flamboyante en utilisant des couleurs vives, du carmin et du bleu azur !

-        Cessons de nous chamailler et allons déguster cet alcool au goût de cumin en nous souhaitant de rester svelte sans rester sur notre faim, gagnant ainsi une minceur clefs en mains.