Fable ou récit - Chauffage à l’origine d’un incendie - Séance 18 – Le bras -28/5/2014-G3

Terriblement assoiffé, Cedric se mit à boire la bière qu’il venait d’acheter à la brasserie voisine dont la réputation jouissait d’une solidité certaine. Il s’étonna de voir un bébé perché sur un levier. Le bébé pleurait. Il voulut l’embrasser. Il éprouva de la tendresse pour ce bébé qu’il souhaitait aimer comme jamais car il avait un caractère affectueux.

Il percevait une émanation odorante, comme si on avait ramassé des feuilles d’eucalyptus à pleines brassées. L’enfant portait un bracelet visible en bas de la manche de sa brassière.

Soudain il aperçut un embrasement, un incendie qu’il fallait éteindre pour qu’il ne prenne pas des proportions gigantesques. Il allait brûler tous les flamboyants !

Quelqu’un avait sûrement allumé un feu, brasier d’une  puissance insoupçonnée, dans un brasero destiné au chauffage. Le brasero devait fumer et quelques morceaux de charbon s’étaient certainement échappés du réceptacle en acier.

Il aperçut des femmes élégantes habillées de robes longues qui couraient pour échapper à l’incendie.

Le bébé aurait dû être dans un berceau, vêtu de sa brassière.

Cédric mit alors son point d’honneur à être efficace. Il voulut aider les secouristes qui portaient un brassard de la Croix-Rouge. Il leur confia le bébé qu’ils installèrent sur le court de tennis qui servait de refuge.

Quand les pompiers allaient-ils arriver ? Il leva les yeux au ciel en signe d’interrogation…. Qui ne dura pas… les sirènes se firent entendre à ce moment-là.