Le rouge-gorge

L'hiver pervers n'est guère propice au colibri,
Alors qu'avec des ortolans je prépare des oublies.
Ma patience est grande et j'admire le vol des outardes,
Leur migration cadencée ressemble à une tornade,
Contre le frimas et la tempête, elles cherchent un abri.

Un matin j'ai aperçu un rouge-gorge devenu mon ami.
Il faisait frisquet et le vent provoqua un tsunami.
Mon cher rouge-gorge se réfugia dans un buisson de cade.

L'hiver pervers devint caniculaire pendant la nuit.
Avec rapidité de son buisson de cade le rouge-gorge a fui.
J'ai enlevé mon cache-gorge sarde.
Par ce temps tropical, il ne faut pas que je me farde!
L'hiver pervers du rouge-gorge n'est pas l'ami!

L'hiver pervers du rouge-gorge n'est pas l'ami!