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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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8 décembre 2016

L’art de la rue et l’écologie

Atelier d’écriture PLUMALIRE© du mardi 6 décembre 2016 THEME L’art de la rue et l’écologie

1)      En écrivant inondation(s) en vertical, trouver 10(11) mots évoqués par inondation. Dans une deuxième colonne trouver des verbes ou des adjectifs se rapportant au mot évoqué.

I             Ile                                      Flotter

N           Nymphéas                       voguer

O           Outarde canepetière     voler

N           Nandou                            arpenter

D           Dodo                                 disparaître

A           Atlantes                            guerroyer

T            Tupélo                              ancrer

I             iris des marais                coloniser

O           oranger des osages       camper

N           numismate                      collectionner

S            saule pleureur                poétique

 

2)      Pour s’échauffer l’esprit, composer 2 à 3 Haïku (3 vers, le premier de 5 syllabes, le deuxième de 7 syllabes, le troisième de 5 syllabes) en puisant dans les mots trouvés ci-dessus.

 

Ile solitaire

Atlantes délétères

Dodo en terre

 

Arpente beau Nandou

Tu me flatte vraiment beaucoup

Perdu dans ton trou

 

3)     Enfin, en utilisant tous les mots de votre réservoir, imaginez un dialogue qui décrit un tableau dans lequel on retrouve des images concrètes d’inondations.

L’action se passe dans la galerie des origines au Muséum National d’Histoire Naturelle en face d’un tableau représentant une inondation.

Bonjour Merlin, comment vas-tu ? (en vert = avec l’accent anglais)

Oh ben pas mal et toi Mac Gregor ?

Comme tu vois j’admire ce tableau qui décrit bien ce triste événement. Tu te rends compte que cela c’est passé, il y a déjà 92 ans dans les Cévennes au pied du mont Aigoual.

Ah oui tu as raison. C’était lors d’une crue centennale. Mon  grand-père me l’a raconté maintes fois. Il venait de se marier et cela s’est passé lors de sa nuit de noce. Quel souvenir !

Moi je trouve que tout ce tableau coule de source. Cette île au milieu semble flotter parmi tous les objets.

Oh oui tu as raison, quel capharnaüm ! ET tu as remarqué ce nandou perdu sur cette plage de sable noir. On a l’impression qu’il vogue, tel un navire perdu dans les brumes. De fait, ce tableau dégage une atmosphère étrange, comme surréaliste. Des dodos disparus, tout comme ces fameux Atlantes pourraient surgir de derrière ce groupe de palmiers, que je ne serai pas plus étonné.

Oh ben alors là, complètement d’accord avec toi. On est transporté dans une sorte de maelstrom incroyable. Cette atmosphère me subjugue littéralement.

Tu as vu dans l’angle en bas à droite, le peintre a glissé adroitement un nandou en compagnie d’une outarde canepetière. Etrange non, car ils ne vivent dans le même habitat écologique !

Oui c’est vrai tu as raison, c’est incohérent. Mais de toute façon, ce tableau relève du fantastique et du merveilleux, mais n’a certainement pas la rigueur scientifique attendue. Mais peu importe. Depuis des heures je l’arpente du regard et je me perds en admiration.

Il y a aussi toutes ces plantes qui se sont invitées : des Tupelo, des nymphéas, des iris des marais. Eux sont à leur place. On est bien d’accord. Le saule pleureur, là encore pas de problème. La cohérence est de mise. Mais je te pose la question : que vient faire cet oranger des osages dans cette composition ?

Exact, mais ce n’est pas grave. Mais, si tu as bien analysé la scène, il est exactement positionné aux deux-tiers de la longueur du tableau.

Et alors ?

Et alors, mais mon pauvre ami, c’est exactement le nombre d’or !

Ah oui je n’avais pas fait attention. Quant à ce numismate en train de guerroyer. Il se bat contre qui ? On ne saura jamais. Peut être veux il sauver des eaux son petit coffret rempli d’écus. Franchement, collectionner cet or, ne lui servira pas à grand chose. Il le serre dans ses bras comme un bébé, mais ce n’est pas ça qui le sauvera.

Je n’arrive pas à m’ôter de l’esprit que ce tableau est une représentation imaginaire issue du talent de l’artiste. Oui cette composition relève bien du merveilleux.

Cette vue m’illumine l’esprit et me réjouit les neurones. Je vole, je lévite, je suis un autre homme.

Tu as raison Merlin, je flotte, je navigue, mon ancre se brise. Tout mon corps se vrille tel des poutres de chêne qui luttent contre les flots. Mon étambot craque et s’arqueboute contre les éléments. Toute ma proue frissonne. Je n’ai plus qu’une envie, lancer mon harpon.

Oh tais toi Mac Gregor, tu me donnes le frisson, tu me désarçonne. Rentrons boire un thé en hommage à ce maître du tableau qui m’a littéralement emporté tel un flot dévastateur du déluge de l’arche de Noé.

Etienne KOCH

L'Oranger des Osages (Maclura pomifera ; syn. Maclura aurantiaca) est un arbre originaire d'Amérique du Nord appartenant à la famille des Moraceae et qui, malgré son nom, n'a donc rien d'un agrume si ce n'est un fruit ressemblant à une orange verte.

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