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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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18 janvier 2017

Portrait à la manière d'Henri Michaux - Pastiche

L’immigrant marchait d’un pas fluide, un béret sur la tête, en poussant sa bicyclette.  Ses yeux ne savaient où se poser. Le dépaysement le submergeait. Son voyage lui avait fait longer la mer, escalader les montagnes, traverser des campagnes. Sans montre, il ne savait pas depuis combien de temps il marchait.

Pour finir, le voyage le conduisit à Nice où il espérait trouver un accueil chaleureux. On y pénètre soit par les montagnes en venant d’Italie, soit par la mer sur un voilier corsaire ou sur un navire.

Lui, l’immigrant était venu par les montagnes avec bien des difficultés à cause des escalades.

A présent, il parcourait les rues dont l’animation  et la circulation intense qui y régnait, provoquant un bouchon terrible, l’étourdissaient. Il se tordait le cou pour aiguiser sa perception devant tant de nouveauté et aurait bien joué la girafe pour apercevoir le haut du monument qui se dressait devant lui, évocation et signes du souvenir, atmosphère de recueillement.

Sa respiration frémit. L’espace et le temps disparurent un instant. Il soupira, s’étonna devant le hasard qui avait conduit ses pas jusque-là.

Pour finir, un paysan vêtu d’un saroual l’aborda avec délicatesse et de la curiosité dans le regard.

« Etranger, tu as besoin de repos. Un peu de natation te procurera une bonne détente et le plus grand bien-être. Ensuite je te conduirai à la mairie pour l’enregistrement de ton identité avant que la nuit ne tombe.  Ton regard pourra ensuite parcourir les rues de la ville sur laquelle s’étend une pollution nocturne qui nous empêche de voir les étoiles. Ensuite, tu pourras te reposer sur les galets de la plage et contempler au petit matin les nuages et la forme que le hasard et le vent leur donnent en s’appliquant à reconnaître des figures… hommes en smoking sortant d’un gala, navires… girafes…»

D’après Henri Michaux
C’est quelqu’un plein de surprises aux multiples sentiments. C’est quelqu’un de facile à vivre, qui aime la fête et la romance.

C’est quelqu’un qui aime le bon vin et collectionne les bouchons.

C’est quelqu’un dont la gourmandise raffole des tuiles aux amandes.

C’est quelqu’un que la tristesse n’atteint pas même si le spleen, la grisaille et la noirceur envahissent ses compagnons.

C’est quelqu’un sans vanité qu’un coq, incapable de pondre un œuf, renierait !

C’est quelqu’un qui veut atteindre quelque chose.

C’est quelqu’un qui ne connait pas la déception d’un amour trahi. C’est quelqu’un qui aime vivre en couple.

C’est quelqu’un sans tristesse, plein de gaieté. C’est quelqu’un qui aime rire, qui aime les galéjades. C’est quelqu’un qui  aime faire la fête.

C’est quelqu’un qui veut atteindre quelque chose. C’est quelqu’un qui veut un pont pour atteindre, pour arriver au château de son adversaire avec qui il a eu une bagarre au mousquet, au château dont les toits brillent au soleil.

C’est quelqu’un qui ne déparle pas depuis le matin, mais qui soudain trace l’esquisse d’un portrait en couleur, un bonhomme de neige avec une carotte en guise de nez ! C’est quelqu’un qui dont l’imagination débridée frise l’extravagance.

C’est quelqu’un qui n’aime pas rester sur le quai et c’est quelqu’un qui parcourt l’océan sur un voilier de course malgré le smog ou le brouillard !

C’est quelqu’un qui lutte contre la pollution pour protéger la nature, les rivières et laverdure de ses berges.

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