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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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20 mai 2021

CONTE DES MILLE ET UNE NUITS

Image montrée aux enfants
Elle une pièce de monnaie miroitant sur le front, les orteils sont bagués
de pierres précieuses.
Près d’elle, un chameau chaperonné par un immense turban attend.
Une immense échelle de soie aux innombrables barreaux grimpe jusqu’à
son baldaquin oscillant….
Les enfants sont assis en cercle très attentifs. Ils observent le tableau
qui s’offre à leurs yeux. Ils attendent que le conteur commence le récit.
Leurs yeux brillent et dès que le conteur commence le récit, je vois leurs
yeux s’illuminer.
 Il y a de cela bien longtemps dans un pays lointain que personne d’autre
n’a jamais atteint, une jeune fille d’une beauté éblouissante naviguait
dans le ciel comme une étoile filante….Tous les jeunes gens de cet
étrange pays qui la courtisaient avaient beaucoup de mal à la
poursuivre.
Un jour l’un d’eux en perdit ses babouches et le musicien du royaume
composa alors la chanson « Babouchkaahahah  Babouchkaahahah »
La jeune fille d’une beauté éblouissante avait beau courir et filer comme
une étoile filante jamais la pièce de monnaie qu’elle portait sur son front
ne se détachait ! Or le roi, son père, avait fait une promesse au sujet de
cette pièce pour remercier celui qui la trouverait si elle se détachait….
Les orteils bagués de pierres précieuses étincelaient et notre belle
princesse continuait sa course toujours comme une étoile filante….
Mais pour quoi et vers où volait-elle ? Et comment avec des chevilles
liées par une fine chaînetrave volait-elle aussi vite, plus vite que l’éclair ?
Quel était son moteur ?
Tout autour d’elle régnait une obscurité brisée parfois par des comètes
et des étoiles filantes. Notre princesse était-elle elle-même une étoile
filante ? La plus jolie, la plus coquette, la plus aimée ?
Pourquoi y avait-il à côté d’elle un chameau chaperonné par un immense
turban ? Qu’y avait-il sous ce turban ? Qu’attendait-il ? A quoi pouvait
bien servir l’échelle de soie aux nombreux barreaux qui grimpait jusqu’à
un baldaquin oscillant ?
Toutes ces questions représentent une véritable énigme.
Saurez-vous les enfants, m’aider à les résoudre ?
Que suggérez-vous ?
1 er enfant
Un bandit vient de surgir avec un yatagan menaçant qui brille de mille
feux car il est décoré de diamants et de pierres précieuses, alors ça
craint…
2 ème enfant

Le yatagan, c’est pour délivrer la princesse et couper les liens qui relient
les chevilles… comme ça, le bandit pourra l’enlever et l’emmener dans
son alcôve…..
Ah non s’écrie un 3 ème enfant….
Ce n’est pas possible, c’est le chameau qui va la défendre en mordant le
bandit et il sera saucissonné dans l’immense turban !!
Eh bien, curieusement, une poussière, un vent d’étoiles s’est échappé
du turban, et miracle ou mystère ces étoiles se sont posées sur les
barreaux de l’échelle.
Pourquoi le baldaquin oscille-t-il me demanderez-vous ?
Pour mieux la bercer et peut-être je crois bien deviner un futur
évènement……
M’aiderez-vous les enfants à comprendre…. Avez-vous une idée ?
Baldaquin comme Quinquin, comme

Dors mon p’tit Quinquin….

Le musicien du royaume composa alors la chanson

« Dors mon p’tit Quinquin »

Et voici la fin du conte
.
Parmi les nombreux courtisans
Un bandit surgit, rapide comme le vent.
Il portait un yatagan
Et avait oublié ses gants.
De l’immense turban
Surgit comme un ouragan
Un Prince Charmant.
Ce prince saisit le yatagan.
Une poussière d’étoiles surgit du turban
Enveloppant la princesse et le prince charmant
Descendant l’échelle de soie tourbillonnante.
Ils se couchèrent dans le baldaquin en chantant
. « Dors mon p’tit Quinquin »

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