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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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26 février 2023

Horizon et Tronc atelier du 16/01/2023

L’horizon m’émerveille par sa beauté éclatante qui s’étend entre les monts, il se cache
derrière les cimes et traine ses couleurs chamarrées tout au long de celui-ci.
Une interrogation me vient à l’esprit ! Mais que fais-je là, debout, le sac à dos avec mes
pieds meurtris dans mes chaussures de marche.
Je me souviens être partie depuis de longues heures afin d’arriver tout en haut de la croix de
la Bercia. Nous marchons en silence avec mes amis. Notre guide de montagne et sportive,
nous initie à toutes les plantes que nous foulons. Nous voulons tout connaitre ; les noms, les
bienfaits et pour approfondir les vertus médicinales qu’elles peuvent procurer.
Avec des étoiles dans les yeux elle nous dit :
« Savez-vous que les arbres sont vivants ? Qu’ils communiquent entre eux ? Il suffit de
contrôler. Mettez vos pieds au bas de l’arbre, bien campés au bas du tronc, entourez-le de
vos bras et écoutez. »
Ce que je fis avec mes amis qui comme moi étaient septiques. 
Allait-il nous parler ?
J’appuie ma joue, puis mon oreille tout contre son écorce, j’écoute, je me mets en apnée, le
vent est totalement absent.
Cela va vous étonner, j’ai entendu l’intérieur de l’arbre respirer…
Quand nous avons rapporté nos sensations à notre guide, j’étais la seule à avoir eu cette
expérience.
Notre guide nous a confirmé que peu de personnes parmi les trekkeurs avaient ressentis une
forme de vie dans les arbres.
L’assemblée était mi narquoise, mi déçue. Puis ils décidèrent de prendre ce phénomène en
photo.
Une photo sortie du lot, ressemblait à un tableau peint par Van Gogh pendant la période où
il vécut en Provence.
Nous avons fait une halte au pied de cet arbre, nous avons bu de l’eau fraiche, goûté avec
des petits beurres, une collation bien venue après une longue marche de cinq heures dans le
Bois Gaston.
Sans hésiter nous prenons la décision de redescendre.
Je salue l’arbre qui me laisse pensive, je sais que je vais longuement méditer…
Cet arbre a changé ma vision des choses, les animaux vous apprennent beaucoup, ils
ressentent nos émotions, ça nous le savons.

Mais qu’un arbre respire (dans mon intime conviction je l’ai entendu), ressenti, cela
m’étonne encore trois ans après cette expérience.
Nous commençons notre descente, fatigués, mais heureux d’avoir respiré l’air frais des
montagnes.
Un couple, soudain, ne veut plus avancer. La femme pleure, son ami essaie de la consoler.
Rien à faire. C’est une tragédie comédie qui se déroule sous nos yeux. Nous ne savons plus
quoi faire ou dire pour les faire avancer. Le temps nous est compté.
L’horizon s’efface à travers les cimes et la nuit va bientôt nous surprendre.
Notre guide prend les choses en mains, regarde sa boussole et nous ordonne ;
« Partons maintenant, évitons les dangers qui nous guettent, il faut descendre rapidement. »
Nous regardons le couple réfractaire. Oh ! Surprise ? Ils sont prêts à nous suivre.
Me voilà en prière reconnaissante à Dieu de leur avoir donné la force.
Je suis fourbue, mes pieds me font souffrir de plus en plus, mais j’ai vécu ce pèlerinage, car
s’en fut un ; un miracle, un dépassement de soi.
Je suis retournée l’année d’après pour revoir mon arbre et là ! Déception ! Il ne m’a pas
reconnu…

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