Le cador et le fou
Le
fou du roi enfilait des fênes sur un fil intercalées avec des nouilles. Il
essayait d’y mettre le feu, bien entendu par une nuit sans lune. Les
applaudissements de la foule retentissaient à un rythme inouï. Le fou à moitié
nu n’avait pas lu l’enseigne qui disait :
« Nul
élu nié par les habitant ne pouvait devenir un filou avant la fin de son
mandat. »
Je
vais devenir folle murmura le fou. Le fenouil sent le pastis et l’anis, je vais
en faire une tisane en y ajoutant une banane. Ce sera le cocktail du fou.
Gare
au polisson avec son poisson jaune d’or qui joue au cador tout l’été !
Pour
la santé, mieux vaut faire une promenade et boire de la limonade sur une plage
sauvage
Le
cador a une bonne bouille. Il prépare de la rouille qui donne soif. La chaleur
en été est forte et le fou aime aller au bord de la mer prendre des bains, mais
n’aime pas boire la tasse quand il y a de grosses vagues.
La
bouille du cador attire la sympathie. Le fou le prend en amitié. Il aime sa
convivialité. Il lui a montré son collier de fênes et de nouilles enfilées sur
un fil pendant la réunion des fous. Il a conquis l’amitié des folles, en
offrant un apéritif accompagné de toasts.
Le
cador leur a proposé de partir à la pêche aux poissons sur un voilier, car le
vent avait une telle force qu’il leur assurerait la victoire malgré la lutte qu’ils
opposeraient alliés aux moules.
Mais
le fou a préféré faire monter sa mule par une meuf dont le minou miaulait en mi…
S’ensuivit
une mêlée. Un vrai film sans fumée où fous et folles émues se muent et sont illuminées par mille étoiles
au-dessus de la plage sauvage.
MJL