HUITZILOPOCHTLI L’ARBRE DE VIE

Au loin une rumeur nous parvient… 

J’ai rêvé cette nuit, d’un arbre de vie à huit cent branches, décorées, de jolis lots où pendaient

des polos aux cols généreux, sans marques  ni clichés.

Zut alors ! Je m’aperçois que certaines branches sont colonisées par des poux. Ma cousine Lili debout devant l’arbre, regarde perplexe ces bestioles sans zizi… Quelle loi pourrait-être instaurée ? Afin  que ces poux n’envahissent plus, ce merveilleux  arbre de vie.

Petit à petit  un groupe de danseurs, encercle l’arbre, ouvre le bal, nait un théâtre sous un ciel étoilé, forme un cirque de rue, spectacle d’une école de samba.

Un conteur, une superbe lettre à la main, clame contant, son poème très écologiste.

Car il nous fait oublier, la mort, inévitable à chacun de nous.

Nous nous baissons pour ramasser de belles myrtilles fruits mûrs, tandis que l’odeur de menthe envahit nos humeurs. Attention aux piquantes orties, dis-je d’un ton enfantin, aux écologistes qui examinent toutes plantes.

Ici, on ne compte pas l’oseille, argent, que l’homme chérit dans son portefeuille.

Les poèmes riment avec résille, dit sur un ton bas.

Les tentes poussent comme des petits pains, tous veulent voir, » ce bel arbre de vie ».

Un sous-marin curieux, mouille dans le port d’à côté sans aucun effet et range sa torpille sans rien demander.

Ce beau Prévert emprunté à un certain poète, habillé de gazon naturel, abrite aussi des cygnes blancs immaculés.

Pas de maisons à l’horizon, que des consignes pour gens stylés, tels ces cyprès qui paraissent un peu pliés.

Je me réveille et regrette déjà l’image de ce bel « ARBRE DE VIE »