Séance 3A : Basilic
* Choisir un nombre compris entre 15 et 40,
une consonne et une voyelle.
A l’aide des lettres du mot
« basilic », de votre consonne et de votre voyelle, lister 7 noms communs.
Lister 7 verbes commençant par ba, 7
adjectifs comportant le son « zi » et 7 noms communs comportant (ou
se terminant par) les 2 lettres ic.
Lister 7 noms évoqués par le mot
basilic.
Lister 7 rimes des noms évoqués par
basilic.
Numéroter tous vos mots.
C’est un récit court et imaginaire, écrit plutôt en vers qu’en prose, qui met en scène des animaux ou des personnages symboliques afin d'illustrer une morale. La fable se caractérise généralement par des dialogues vifs, et du comique. Il y a toujours une morale, soit à extraire de l’implicite du texte, soit exprimée à la fin ou, plus rarement, au début du texte. Les fables traditionnelles brocardent les grandes hypocrisies de son époque. Ces petites histoires finissent généralement par une morale qui nous incite à la réflexion et par là même à nous éduquer.
Choisir 2 animaux et définir pour chacun sa double nature animale et humaine, ses défauts (taille, corpulence, couleur, pelage éventuel, yeux, regards, voix, gestes…
Situer le
lieu : ciel, végétation, environnement, sol,…
Lister des proverbes où peuvent intervenir des animaux.
Choisir une
fable et en extraire sa morale
Lister 3 injustices de la société.
Originaire d'Inde, le basilic était déjà considéré, il y a 4 millénaires, comme une herbe sacrée, offerte aux divinités Vishnou et Krishna. Il a ensuite conquis l'Asie et l'Égypte. Il entrait d'ailleurs dans le processus de momification, car les Égyptiens lui découvrirent très tôt des propriétés antibactériennes et de conservation. Par la suite, il est arrivé en Grèce et à Rome en Italie et dans le sud de la France au 15ème siècle.. Récolté par le basileus (souverain) selon des rites mystérieux, c'était une herbe royale et un symbole de fertilité. Là, on se mit aussi à l'utiliser comme ornement, en cuisine mais surtout en pharmacopée. Beaucoup de civilisations l'ont associé à des rites mortuaires : glissé entre les mains des défunts, il était censé les protéger dans leur passage vers l'au-delà. Au fil des siècles, il a gagné l'Europe méridionale puis, aux 16ème et 17ème siècles, l'Angleterre et les États-Unis.
Ses atouts : il fournit une quantité non négligeable de vitamine C, tonique, ainsi que de vitamine A, antioxydante. Par ailleurs, le basilic est une source très intéressante de calcium et de phosphore, des minéraux essentiels au bon développement du tissu osseux..
Valeurs nutritionnelles pour 100 g :
Protides |
2,5 g |
Glucides |
4,3 g |
Lipides |
0,6 g |
Calories |
27 kcal |
Réputée depuis des millénaires pour ses vertus thérapeutiques, notamment contre les verrues et la déprime, il est utilisé en infusion ou en décoction pour ses propriétés digestive, apéritive, laxative, tonique et fébrifuge. Il calme efficacement les maux de gorge et la nervosité.
Enfin, sa richesse en camphre lui confère des vertus anti-rhume, puisqu'il dégage les voies respiratoires, et antiseptiques. En gargarisme, en effet, il soulage les infections buccales et en cataplasme, les démangeaisons. Peut-être est-ce aussi la raison pour laquelle un pot de basilic posé sur le rebord de la fenêtre tient mouches et moustiques éloignés. Bon à savoir pour passer sereinement ses soirées estivales...
Le basilic est aussi appelé : Faux anis,
fenouil bâtard, fenouil puant, aneth odorant, il est de la famille des Labiées,
qui ne compte pas moins de 150 variétés de basilics différents. Cultivé sous
serre, cette herbe est disponible toute l'année mais, amatrice de climats
tropicaux, c'est en été qu'elle pousse spontanément et qu'elle est le plus
riche en arôme. N'hésitez pas, la saison venue, à en faire pousser sur votre
balcon, à l'abri du vent et du froid, pour profiter de ses jolies fleurs
blanches et de son odeur enivrante. Le basilic, plante condimentaire aux
feuilles vertes, rouges ou pourpres, très parfumée donne une saveur sucrée et
citronnée à de nombreux mets.
La cuisine provençale et italienne en ont fait leur condiment de référence, pas étonnant alors qu'il aime tant être mêlé à de l'ail, du citron, du thym et à de l'huile d'olive, autres piliers de ces gastronomies. Le basilic est d'ailleurs indispensable à la soupe au pistou et au pesto (basilic et ail hachés arrosés d'huile d'olive, pignons de pin et parmesan en plus pour la version italienne). Les Thaïlandais possèdent également leur variété, plus puissante et poivrée, qu'ils utilisent abondamment dans leur cuisine. Enfin, une branche de basilic glissée dans une bouteille de vinaigre l'aromatisera subtilement. On en fait aussi une liqueur, la Chartreuse.
Ecrire
un récit court ou une fable en prose illustrant votre morale ou votre conseil, ayant pour titre le mot correspondant au
nombre choisi en utilisant tous les mots de votre réservoir dans l’ordre où
vous les avez écrits. Utiliser les animaux personnifiés avec des
dialogues. Ponctuer de manière expressive la fable pour la faire «vivre».
Epreuve qui
consistera à réécrire un texte en
s'interdisant une ou plusieurs lettres. (super facile avec le z, plus difficile
avec le a, très dur sans le e). Il va sans dire que le texte deviendra autre,
sans les contraintes de pieds ou de rimes ?
Réécrire votre fable sous forme de lipogramme en supprimant du texte la consonne choisie et donc en remplaçant tous les mots qui la comportent par un autre mot.
Dans la tradition antique, le venin du basilic, serpent de petite
taille, au corps brillant, est réputé mortel et sans antidote. Dans des textes
en vieux français, on trouve le terme de basilicoq. En effet, au Moyen Âge, il
prend l'apparence d'un coq à queue de dragon ou d'un serpent aux ailes de coq,
qui provient de l'œuf parfaitement rond d'un coq (un coq ne pond pas d'oeuf!)
de 7 à 14 ans pondu dans du foin et couvé par un crapaud ou un serpent. La
légende dit qu'un basilic a le pouvoir de tuer par son regard s'il aperçoit sa
victime avant qu'elle ne le voie, par son souffle tant son haleine est
répugnante, ou même par le contact de sa peau, puisqu'il sécrète du venin. On
dit que la seule façon d'en venir à bout est de lui présenter un miroir,
puisqu'il est vulnérable à sa propre image. L'odeur de la fouine et le chant du
coq sont également réputés seuls armes animales capables de le vaincre parce
que la belette est elle même l'ennemi du cobra, lointain cousin du basilic. Les
représentations du basilic sont extrêmement variables, avec comme seule
constante le pouvoir meurtrier de son regard. Dans le Sud-Ouest de la France,
le Basilic a le corps d'une loutre, avec une tête d'homme couronnée d'or, comme
les empereurs et les rois1. Cet être fabuleux est l'incarnation même du pouvoir
royal qui foudroie ceux qui lui manquent d'égards. C'est l'un des symboles de
Satan et la représentation du danger mortel que l'on ne peut éviter à temps et
dont seule la protection d'un ange divin peut préserver.
Héraldique :
D’argent au basilic de sable, couronné, becqué et armé d’or, lampassé, ailé et
dardé de gueules, qui est de Kazan Le basilic est un meuble héraldique : il est
représenté comme un dragon à tête de coq. Ses ailes sont préférentiellement formées
de plumes, et non membraneuses comme celles du dragon.