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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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21 juin 2010

Le dos au mur

 

Après leur réunion, deux hommes s’adressèrent à l’assemblée :

« Nous ne sommes pas là pour faire de la politique.

Le volcan est une vraie catastrophe.

Sa chaleur se répand comme un cataplasme.

Un médecin est présent avec son cathéter pour examiner les personnes au cœur fragile.

Le feu du volcan ne doit rien aux allumettes »



Soudain, ils se taisent.

La catin sort de la cathédrale,

où elle a eu le plaisir d’entendre un concert d’orgue,

accompagné de voix mélodieuses.

Les chansons, la musique voguent dans l’air

comme un catamaran sur la mer.

Le volume du son plane dans l’espace

comme un vol de cigognes.



Ils l’observent un moment puis reprennent leur discours.

« Pas de publicité sur les effets de ce volcan,

pourtant il faut vous parler de cette vogue

de la « liannénuphar » qui est née

lors de l’éruption du volcan islandais.

La « liannénuphar » est une plante kaléidoscope,

aux couleurs multicolores,

qui nage en émettant des sons,

ou s’enroule autour de votre jambe

en roucoulant le chant de la victoire.


Ce qui est dangereux, c’est qu’une cigogne,

à la voracité de loup et au vol majestueux,

après avoir dévoré de nombreuses ablettes,

s’est accouplée à la liannénuphar,

puis au résédahlia dans une rivière bordée de peupliers.


Le résédahlia, pour votre information,

est une plante nouvelle,

née du réséda et du dahlia au pouvoir magique

qui endort immédiatement celui qui la touche.

Nous ignorons encore son évolution.

Restons calmes,

enfermons-la cigogne dans une volière

au milieu des alouettes et autres oiseaux.



Je propose aussi de placer la volière

sur l’île de l’étang aux grenouilles.

Nommons un jardinier armé d’un arrosoir

qui saura garder son calme

dès le moindre frémissement de la liannénuphar.



Lâchons les singes dans le jardin et observons-les :

étudions s’ils s’endorment,

nous pourrions peut-être grâce à eux créer un antidote.

 

Quelle solution proposez-vous ?

 

Pour l’instant, nous sommes le dos au mur car nous n’en connaissons aucun.

 

Vos suggestions seront les bienvenues !!!

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