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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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3 janvier 2011

Se prendre une veste !!!

  • Nous sommes en plein carnaval. Applaudissements et vivats crépitent. Sur la place du village où le gang des pirates défile en rangs serrés, le comédien Ratatouille, radis dans les poches de sa veste et de son pantalon s’adresse noir de colère à AliBaba. Il est travesti en costume de rat, déguisement où les paillettes brillent comme des étoiles, et Ali Baba est un voleur réputé par la caverne où il entrepose ses conquêtes et ses larcins.
  • - Monseigneur, avez-vous fait bon voyage ? L’ivresse du vin et les hurlements du vent ont-ils accéléré votre barque ?
  • - Les hurlements des rames, Ratatouille, le hurlement des rames, Ratatouille, avaient une audace à nulle autre pareille…. Un vrai gag !  Avec pudeur, j’ose te dire,Ratatouille, j’étais blanc de peur, j’avais le teint d’une rave !!! Le vent, aidé de l’orage, a osé m’arracher mon pantalon….
  • - Oh, Monseigneur ! Vous avez pris une de ces vestes alors !!! Vous auriez dû prendre  le train, à la gare du village. Il va plus vite. Vous auriez dû porter un pantalon de soie plus léger, à la trame plus serrée et qui résiste mieux au vent….
  • - Il est vrai, Ratatouille. Je devrais aller me réfugier dans la travée de l’église, théâtre où les menteurs sont les meilleurs comédiens et jouent plusieurs rôles, cela me ressemblerait mieux….
  • - Peste, Monseigneur, vous avez raison. Quelle audace ! Pas besoin de costumes aux couleurs changeantes comme dans un kaléidoscope ! Des évitements pour éviter les feux de l’amour… Pas besoin de planches !!!
  • - Oh ! Oh ! Oh ! mon cher Ratatouille, tu n’es pas le dernier et à chaque menterie, tu auras un gage. Je parie que tu ne sauras pas traverser la mer à la nage !
  • - Monseigneur, Monseigneur, quel humour, quel humour ! Vous me voyez à présent blanc de rage… je plaisante… j’ai le corps en feu… Vite, vite. Je vais me confondre avec les pirates, je vais à la fête… Quelle veste vous avez prise Monseigneur, vous êtes à présent sur une voie de garage !... je suis mort de rire.  Adieu Monseigneur, plongeons dans l’ivresse du vin.
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