Pleurs de corail ! Sextine
Dans le brouillard un Fantomas égrillard surgit sans sa cape sur une montagne de corail.
Mon cerveau jubilait grâce à la magie de cette hallucination et de cette vision.
La poésie et la beauté de cette vision m’entraîna sur le balcon.
Plus tard, j’irais me promener voir les vaches dans les prés à côté des marais.
Pourquoi Fantomas jouait-il sur une montagne de corail et non dans les marais ?
Quelle souplesse de yoga dans ses contorsions sur la montagne de corail !
La hauteur de cette montagne était un ravissement de mon balcon.
Avec gravité la nostalgie du passé chassa brutalement cette vision.
La peur d’une attraction soudaine et d’une chute assombrit cette vision,
La brusquerie de Fantomas allait-elle casser la montagne de corail?
Une émotion profonde me fit songer aux transformations des marais,
Et en rêve j’entendis la musique des pleurs du corail, de mon balcon.
Pourquoi Fantomas jouait-il sur un bateau avec un balcon
Au milieu des vagues et de la tempête et non dans les marais ?
La folie de mon imaginaire ajouta de la tristesse à cette vision.
J’entendais déjà la musique des pleurs de la montagne de corail .
Près des marais, avec tristesse j’ai vu, de mon balcon,
S’écrouler le récif et la montagne. Triste tableau, triste vision !
Les marais entendent pour toujours les pleurs de la montagne de corail