Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
24 septembre 2009

PIAILLER ou comment un aïeul qui sent l’ail est tailladé par une caille…

Il était immobile comme un épouvantail. Son attirail bizarre perturbait les ouailles présentes dans ce lieu sacré. Sur son poitrail il avait un gilet en paille qui lui donnait un air canaille. Sa silhouette se reflétait sur un vantail. Les ouailles étaient tiraillées entre deux solutions pour se débarrasser de ce braillard : fallait il seulement piailler devant cet empaillé ou faillait il le taillader, l’entailler ? Le vantail, sur sa partie émaillée, reflétait et exagérait de ce fait son aspect encanaillé. Donc, il fallait le tailler décidèrent certains. Il y avait, parmi les ouailles, un aïeul, empailleur en son temps qui sentait furieusement l’ail. Il appréciait le travail de l’émailleur : « j’ai admiré, jadis, sur le mail de mon village, une statue faite de mitraille émaillée… Nous avions aussi mangé en ces lieux un aïoli succulent sous le vitrail de l’église » Souvenirs, souvenirs… Mais soudain une douleur terrible lui arracha une exclamation telle qu’il ne put prononcer correctement le mot « aie ». Pourtant l’ail était son aliment préféré car il le savait bon pour la santé, pour lutter contre les vers et les vampires. Il portait d’ailleurs toujours sur lui son chapelet d’ail frais. La douleur le faisait encore piailler plus fort. Près de lui, un rappeur, genre demi portion, fustigeait cette pollution sonore : « s’il était un parent, malgré la pureté de mes sentiments, je l’aurais perversement bousculé ! Mais il faut qu’en ce lieu sacré je respecte l’empire de la papauté ». Il se maîtrisait donc. Dans son habit kaki, bordé de rubans couleur coquelicot, le rappeur participait ainsi à la cacophonie ambiante. Mais qui avait provoqué une telle douleur chez l’aïeul dont les piaillements continuaient ? Dans un bâillement, une dame, genre grosse caille, avoua son forfait : elle visait l’épouvantail canaille de la pointe de son parapluie mais sa lourde taille gêna son mouvement et c’est avec cet attirail qu’elle avait tailladé… l’aïeul. Moralité : même si vous êtes un gros mangeur d’ail cela ne vous protège pas… des cailles ! J.D
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité