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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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18 octobre 2014

Le lascar sut que la liberté venait de la mer

Vous ne me croirez pas si je vous dis que cette histoire, cette légende repose sur un fait divers véritable ! Je vous assure que je ne l’ai pas imaginé !

Un jeune lascar pêchait des anguilles en pleine mer lorsque soudain…

Soudain, des profondeurs surgit un monstre surprenant couvert de berniques et d’algues. Derrière lui, une flamme gigantesque colorée comme lors de l’éruption d’un volcan….

Puis… un jet d’eau violent se mit à sourdre, provenant sans doute d’une source sous-marine. Ce n’était pourtant pas le souffle de la baleine.

Notre lascar se mit à yodler, sa manière de se calmer et d’appeler au secours.

Devait-il s’effrayer de ce monstre énorme et noir sorti des profondeurs ? Pas du tout.
Craignait-il de couler ? Encore moins. Et  pourtant…

Ce yacht qu’on lui avait confié se mit à yoyoter sur la mer comme une bouée à la dérive ou perchée sur un geyser. Il en eut le souffle coupé. Il songea aux sirènes et à Téthys[1] et aux dieux de la mer.
Il les implora de le protéger. Il aurait bien aimé étreindre une jolie sirène douce comme de la soie malgré ses écailles. Il mit son suroît. Il sillonnerait l’océan et ferait cap vers cette île lointaine dont on racontait qu’elle recélait des trésors de corsaires. L’inconnu l’attirait et lors de ses précédents voyages, patient, il avait observé les différents animaux qu’il apercevait.

Un jour même, il avait revêtu un scaphandre et après avoir arrimé son bateau à une ancre solide, il était descendu dans les fonds marins pour réparer les pipelines qui transportaient du pétrole d’un continent à l’autre.

Soudain, il eut comme un mirage ! Il arrivait sur l’île dont les roches brillaient comme un soleil éblouissant, couleur or contre le bleu de l’immensité.

Il entendait la complainte chant des sirènes, se mit lui-même à chantonner

« La liberté vint de la mer…
Trésors, surgissez des vagues !
Sirènes chantez et emmenez-moi découvrir vos trésors.

Une vague énorme, une vague scélérate surgit et l’engloutit dans les abysses.



[1]  Dans la mythologie grecqueTéthys (en grec ancien Τηθύς Têthús) est une déesse marine archaïque (on rencontre parfois la graphie incorrecte Thétys), une Titanide, la benjamine de Gaia et d'Ouranos, sœur et épouse d'Océan. Son nom a la même racine grecque que "nourrice". Elle représentait l'élément féminin fécond des mers et des fleuves qui nourrissent la terre. Elle résidait en général au-delà du jardin des Hespérides, là où disparait le soleil.  Elle ne doit pas être confondue avec son homophone Thétis, une Néréide, mère d'Achille.

Elle était la des Titanides, fille d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre), La liberté vint de la mer

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