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Atelier d'Ecriture "PLUMALIRE" à Nice, Alpes Maritimes
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  • Faire pétiller ses idées. Ecrire en s'amusant avec des jeux-consignes. Stimuler sa spontanéité, son imaginaire. Ecrire en riant récits, contes, haïkus, etc... dans une atmosphère conviviale. Lire autrement.
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16 novembre 2009

La princesse Maïté, Yaga et Pinalet, ses amis

Faites silence, faites silence, écoutez bien, je vais vous raconter l’histoire que ma grand-mère me contait le soir. Et le conte pénétra sur Artavoil. Nous habitions un autre monde peuplé de devins musiciens, qui, très sûrs d’eux, jouaient du clavecin. Assis sur des tabourets fabriqués à Istanbul, ils passaient leur matinée à rompre le silence de l’assistance. A l’issue de la matinée, les devins musiciens acceptaient sans simagrées de goûter au saucisson accompagné d’un demi. Dans ce pays d’un autre monde, Artavoil, ce pays magique où chaque arbre se met à voler et à chanter dès qu’un oiseau se pose dessus et qui revient à sa place dès que l’oiseau s’est envolé, dans ce pays, disais-je, la chaleur avait roussi les arbres aux superbes couleurs d’automne et un feu avait détruit toutes leurs réserves. Un jour, savez-vous ce qui arriva à Artavoil ? Un jour, une superbe goélette arriva d’un pays lointain avec à son bord la jeune et jolie princesse Maïté, vêtue d’un sari resplendissant. Hélas, dès quelle commença à s’aventurer sur la terre d’Artavoil, des malandrins qui se prétendaient marchands de tout, de sars, de jeux de rami se mirent à la poursuivre pour obtenir de grandes richesses. Ces malandrins étaient autrefois d’honnêtes gens qui faisaient rouir le lin dans les champs. Un jour, dans leur pays très différent d’Artavoile, la récolte fut détruite par la maladresse de malandrins, des histrions qui conduisaient une machine infernale. C’est ainsi que la seule issue qui s’offrait à eux fut de partir pour un pays lointain puisque la délation des autres marchands les avaient mis en accusation. Houlà là, que va-t-il arriver ? Pourquoi la princesse MaÏté n’est-elle pas descendue sur cette nouvelle terre avec des gardes du corps ? N’ayez pas peur pour la princesse…. Heureusement Maïté était descendue à terre en compagnie ses amis, un lapin ensorcelé et ensorceleur, Pinalet ainsi qu’un minuscule aï qu’elle avait trouvé perché sur un mur près d’un ru et aussitôt adopté. Elle ne dut son salut qu’à Yaya, son petit singe aï aidé de Pinalet. Qu’allait-il arriver à la princesse ? Qu’allaient faire les malandrins si ils arrivaient à attraper la princesse ? Eh bien, mes amis, respirez un bon coup, les malandrins n’arrivèrent pas à atteindre la princesse. Savez-vous pourquoi ? Plnalet leur jeta un sort qui les figea sur place. La jolie princesse en sari voulait accomplir un prodige et aider les habitants de ce pays qui ne mangeaient plus à leur faim. Elle imagina aussi de modifier le destin de ce peuple. Comment allait-elle faire ? A quoi songeait-elle ? Elle prit conseil auprès de ses deux compagnons, Pinalet et Yaga, l’aï. - Mes amis, il faut aider ce peuple qui n’a rien à manger dès que l’automne est passé. - Facile dit Pinalet, je vais transformer mes petites crottes en .... en …. Petites graines couleur d’or. - Et savez-vous ce qu’il fit de ces graines ? Il chargea Yaga de voler d’arbre en arbre et de les répandre sur toute la surface de ce petit pays. Avant de commencer, il ajouta : je crois qu’il faut un autre tour de magie et pour cela nous devrons composer une chanson que les malandrins devront chanter accompagnés par les musiciens. Je suis passé par les montagnes et les prés, Petites crottes, transformez-vous, Apportez-nous une récolte, Que ces graines nous nourrissent Que leur couleur dorée apaise notre faim Apporte-nous une récolte Que ces graines nous nourrissent Que leur couleur dorée apaise notre faim Apporte-nous une récolte Ainsi, dès que les petites crottes entendront ce chant, elles pousseront et grandiront, formant de beaux champs dorés. C’est ainsi, dit-on, que le maïs fut créé et apparut aux yeux émerveillés des musiciens et des habitants d’Artavoil, Et c’est ainsi que mon histoire s’arrête et retoune dans la forêt.
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